Pour mes derniers jours à Yerevan, un programme touristique : le lac Sevan et le Khor Virap.
Le lac Sevan, le plus grand lac du Caucase, se situe seulement à une heure de la capitale. Mon chauffeur de taxi me laisse 1h pour monter et admirer la vue du lac du haut d’une colline où se trouve le monastère Sevanank. La montée se fait assez rapidement, en 10-15 minutes me voilà déjà au sommet. Les températures sont basses mais le soleil rayonnant suffit à me réchauffer malgré les vents qui balayent mes cheveux. La vue est incroyable et le froid participe au charme du paysage. Je prends quelques clichés, je fais une prière dans le monastère Sevanank à l’architecture traditionnelle et me voilà repartie sur la route.
Le Khor Virap est un célèbre monastère situé dans la région d’Ararat. En effet le monastère offre une vue directe sur le volcan Ararat situé en Turquie, même si certains préfèrent affirmer que le volcan se situe en Arménie.. Et pour cause, ce volcan est le symbole même de l’Arménie. Avec ses nombreuses légendes, le mont Ararat règne sur les paquets de cigarettes ou de cognacs. Malheureusement je n’ai pas eu une grande chance ce jour là car le ciel était assez couvert. Cela dit le lieu vaut le détour avec ses hauteurs, ses vastes étendues de plaines et son monastère. Personne autour, le silence s’accorde parfaitement au paysage.
Avant de quitter l’Arménie, mes envies se tournent vers les baklavas (1), cette pâtisserie qui pratique l’art du feuilletage et qui est composée principalement de noix, d’amandes et de miel. On en trouve également en Turquie, en Iran, en Algérie, en Tunisie et en Grèce. Pour le plat principal, ce sera des khinkalis (2), des raviolis géants en forme d’aumônière à base de viandes ou de légumes baignés dans un bouillon. D’origine géorgienne, on déguste ces raviolis à la main en tenant son chapeau en croquant d’abord la base afin d’aspirer le bouillon à la manière d’un xiaolong bao de Shanghai. Ces raviolis peuvent être frits ou tout simplement cuits à la vapeur et baignés dans une soupe. Ça tombe bien, la Géorgie est justement ma prochaine destination. Merci Grigor, merci l’Arménie.
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